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La une du journal bonne nouvelle de février 2016
L’article de Marie Destraz paru dans La une du journal bonne nouvelle de février 2016 est disponible en suivant le lien.
Faire de l’humour une confession de foi
«L’ humour ne doit pas blesser le sentiment religieux du croyant », observe le théologien Pierre Bühler. Une limite sur laquelle jouent avec subtilité les humoristes pour faire rire nos contemporains d’une institution millénaire qu’est l’Eglise en pointant son décalage avec notre société. Mais la limite est claire : pas touche à la foi ! La volonté est de faire réfléchir et réagir les gens et non pas de s’attaquer à la sphère privée et intime de chacun. Quant à l’institution, elle répond avec humour. Depuis peu, à sa robe pastorale une jeune ministre genevoise a ajouté la casquette d’humoriste. Une autodérision qui paie. // Marie Destraz
Une pasteur romande à New York « L’amour qui m’habite est perçu et reçu. L’humour permet de connecter les gens et j’ai le sentiment que nous apportons un souffle de liberté au sein même de l’institution. » Carolina Costa est pasteur à Genève et l’héroïne de la web-série humoristique « Ma femme est pasteure », qu’elle coécrit avec son mari Victor et une équipe d’auteurs. En novembre dernier, la web-série reçoit une mention spéciale au festival Women & Fashion Filmfest à New York, avec l’épisode « Dieu est une femme » et traduit un sentiment positif extérieur à l’Eglise, selon Carolina Costa. « Nous ne pensions pas que cet humour plairait outre-Atlantique ! » s’étonne-telle. « Nous recevons beaucoup d’amour et de tendresse du public. Les gens comprennent que notre intention est bonne et que nous ne sommes pas dans la moquerie. » Pour le couple de comédiens, « avec l’envie de provoquer quelque chose de positif, on peut aller très loin. Jouer avec des images bibliques permet aux gens de s’interroger sur notre propre foi, et par miroir sur leur spiritualité. »
La une du journal bonne nouvelle de février 2016